Napoléon à Sainte-Hélène

Napoléon à Sainte-Hélène


Napoléon s'était réfugié sur l'île d'Aix, le 15 juillet 1815 il se rend aux anglais, espérant pouvoir partir pour les Etats-Unis, mais le 31 juillet il apprendra que les anglais ont décidés de l’exiler sur un îlot au milieu de l'atlantique sud, l'île de Sainte-Hélène.



Napoléon est emmené à bord du H.M.S Bellerophon sur la côte sud-ouest de l'Angleterre à Plymouth ou il arrive dans la soirée du 26 juillet. 


Les principaux accompagnants de Napoléon sont, le général Bertrand, Grand Maréchal du Palais, le général Gourgaud, le général Montholon, Emmanuel de Las Cases, le Mamelouk Ali et son valet de chambre Marchand.


Le 7 août 1815, Napoléon est transféré sur le Northumberland qui le conduit à Sainte-Hélène après une traversée de deux mois et une semaine. Le Northumberland mouille devant Sainte-Hélène le 15 octobre 1815.



C'est l'amiral britannique George Cockburn qui fut chargé d'accompagner Napoléon et qui sera son geôlier à Saint-Hélène pendant quelques mois.


Napoléon trouva le gouverneur en place de Sainte-Hélène, le colonel Mark Wilks , attachant et affable.



Le Major Général Sir George Bingham est le commandant des troupes britanniques chargées de garder Napoléon.



Le 17 octobre, Napoléon s'installe au pavillon des Briars chez les Balcombe en attendant que son lieu de détention, Longwood, soit prêt à l’accueillir.



Chez les Balcombe Napoléon aime discuter avec leur fille Betsy, agée de 14 ans qui est gaie et vive et pas du tout intimidée.



Le 15 décembre les travaux sont finis à Longwood, Napoléon s'y installe avec ses compagnons d'exil. 



Longwood est situé dans la partie est de l'île sur un plateau battu par les vents et pauvre en végétation.



Les journées de Napoléon s'organisent entre repas, promenades et dictées de ses mémoires à ses compagnons.



A partir d'avril 1816, L'amiral George Cockburn est remplacé par le général Hudson Lowe , nouveau gouverneur de Sainte-Hélène. Ce dernier s’acquitta de sa mission de geôlier avec dureté. Napoléon voit ses armes confisquées, son courrier censuré et sa liberté de mouvement restreinte.




Fin 1816, Las Cases quitte Sainte-Hélène, début 1818 c'est au tour du général Gourgaud de partir puis en juillet 1819 Madame de Montholon retourne en Europe avec ses enfants. 



Longwood progressivement vidé de ses occupants tombe dans une atmosphère de langueur.



Le 4 octobre 1820, la dernière sortie de Napoléon de Longwood, fut une promenade pour rendre visite à une personnalité de Sainte-Hélène, Sir William Doveton.


   
A partir de fin 1820 Napoléon ne quitte plus Longwood et travaille peu, malade il rédige son testament le 15 avril 1821.