La campagne de Russie

La campagne de Russie


Les relations entre Napoléon et le Tsar Alexandre s'était peu à peu détériorées. Depuis 1810 le Tsar élaborait des projets de guerre contre l'Empire français. La levée du blocus continental par la Russie et le refus du Tsar d'assister à son mariage avec Marie-Louise encourage Napoléon dans la voie de la guerre.


Napoléon rassemble la Grande armée près du fleuve Niémen. Après avoir envoyé au Tsar une dernière offre de paix restée sans réponse le 22 juin 1812 la guerre est déclarée. 


Mikhaïl Koutousov est le général en chef de l'armée impériale russe du Tsar Alexandre forte d'environ 280 000 hommes. 


Le général russe Barclay de Tolly commande la première armée de l'ouest forte de près de 160 000 hommes et de 600 canons.


Le général russe Bagration est lui à le tête de la deuxième armée de l'ouest forte de 60 000 hommes et de 200 canons.


La Grande armée est elle forte de plus de 450 000 hommes. L'armée française avance rapidement et rencontre au départ peu de résistance. Les russes en se retirant détruisent tout. 5 jours après avoir franchi le Niémen les français entrent dans la capitale de la Lituanie, Wilna (Vilnius). Napoléon transforme la ville en dépôt pour la Grande armée. Le 28 juillet les français prennent Vitebsk.


Le 17 août 1812 en début d'après-midi la Grande armée attaque Smolensk. Les russes après avoir fait des efforts de résistance abandonnent la ville après y avoir mis le feu.


Le général russe Wittgenstein, futur maréchal, à un rôle décisif lors de la campagne de Russie. Il commande l'aile droite de l'armée russe et empêche l'aile gauche de la Grande armée de prendre Saint-Petersbourg. On le surnomma "Le sauveur de Saint-Petersbourg".


La Grande armée poursuit les russes et le 7 septembre 1812 se déroule la bataille de la Moskova, appelée par les russes bataille de Borodino.




Le général russe Aleksey Yermolov se distingua lors de la bataille de Borodino en menant une contre-attaque qui permis aux russes de reprendre la Grande Redoute pour un temps.


A la tombée de la nuit l'armée russe bât en retraite en laissant sur le champ de bataille 45 000 hommes hors de combat, dont 25 généraux. Les pertes du coté français sont de 28 000 hommes, dont 49 généraux.



Koutousov lors de la conférence de Fili le 13 septembre décide qu'il faut abandonner Moscou aux français. Le 14 septembre en début d'après-midi Napoléon fait son entrée dans l'ancienne capitale de la Moscovie, la ville est déserte et vidée de ses provisions.

Du 14 ou 18 septembre des incendies détruisent Moscou privant les français d'abris dans la ville. Napoléon voit s'envoler son rêve de conquête.


Début octobre L'empereur charge le général Lauriston d'une mission de négociation de paix avec le maréchal Koutousov. 


Lauriston est reçu le 5 octobre 1812 par Koutousov qui dit devoir en référer au Tsar laissant les français dans l'incertitude.