La campagne d'Allemagne

La campagne d'Allemagne


Napoléon rentré en France réunit une armée de 400 000 soldats composée en majorité de jeunes conscrits, Les Marie-Louise. Cette armée rejoint les restes de la Grande Armée en Saxe au printemps 1813.
Les russes poursuivaient les restes de la Grande Armée en Europe centrale, fin janvier Dantzig est encerclée. Le 16 mars la Prusse déclare la guerre à la France. Le 23 mars Jean-Baptiste Bernadotte, maréchal de Napoléon devenu souverain de la Suède déclare à son tour la guerre à la France.



Les Etats allemands se retournent contre Napoléon les uns après les autres se joignant à la Russie. jusque là seuls des groupes exilés comme le général prussien Gneisenau et la Légion russo-allemande s'opposaient à Napoléon.


Dès début janvier le roi de Prusse autorise la formation d'unités de chasseurs volontaires. Ces groupes comme le corps franc de Lützow rassemblent moins de 10 000 hommes au total mais leur impact est important.



Le 1er mai 1813 à Rippach, le maréchal Bessières, commandant de la cavalerie de la Garde Impériale est mortellement blessé.


Au début de la campagne, Napoléon remporte des victoires, comme à Lützen le 2 mai 1813 et à Bautzen fin mai ce qui amène les Russo-Prussiens à signer le 4 juin l'armistice de Pleiswitz. La trève dure jusqu'au 10 août, les contreparties d'une paix générale ayant été refusés par Napoléon. Le 11 août l'Autriche déclare la guerre à la France. Le 27 août Napoléon remporte sa dernière grande victoire à Dresde 

En minorité numérique Napoléon se replie vers Leipzig ou il concentre 177 000 hommes. les coalisés sont plus de 300 000 lorsque la bataille de Leipzig, dite bataille des Nations commence.


Au début de la bataille, le 16 octobre, Napoléon élève le général Josef Poniatowsky à la dignité de maréchal de France, faisant de lui le seul général étranger à avoir reçu cet honneur. 3 jours plus tard, le tout nouveau maréchal se noie en tentant de traverser l'Elster.


Le premier jour de la bataille, le 16 octobre, les attaques des coalisés ne sont pas décisives et les assauts sont repoussés par les français.
Le 17 octobre les forces en présence reçoivent des renforts, c'est le 18 octobre le tournant de la bataille avec la défection d'une brigade saxonne et d'une brigade de cavalerie wurtembergeoise qui passent aux russes.


Le soir du 18 octobre la bataille est perdue pour les français. Napoléon décide de retirer la majorité de ses troupes pendant la nuit en leur faisant traverser la rivière l'Elster.


La retraite de Napoléon lui permet de sauver son armée et les alliés épuisés ne peuvent pas poursuivre les français et transformer cette bataille en victoire complète.