Coup d'Etat du 18 brumaire

10 novembre 1799
Bonaparte au conseil des Cinq-Cent.
1969 Mauritanie : Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents d'après François Bouchot
1970 Ajman (Émirat d') : Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents d'après François Bouchot
1969 Yémen : Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents d'après François Bouchot  (bloc)


Sieyes, l'un des cinq Directeurs, cherche un homme fort pour l'aider à mener un coup d'état pour sauver les acquis de la Révolution. Il veut remplacer le Directoire par un exécutif de trois consuls. 


Bonaparte donne son accord, le 8 novembre il est nommé commandant de la garnison de Paris. Le 10 novembre, il est pris à partie par le Conseil des Cinq-cents qui l’accueille aux cris de : "A bas le dictateur". Murat doit intervenir en expulsant les députés hors de la salle de l'Orangerie.


Le soir même, le Conseil des Anciens et les députés des Cinq-cents, déclarent la fin du régime et l'installation d'un Consulat formé de trois hommes.


Bonaparte, Sieyes et Duclos sont proclamés consuls provisoires en attendant le vote d'une nouvelle constitution.
Sieyes tente d'imposer son projet de constitution, mais Bonaparte réussi à faire voter le sien le 12 décembre 1799.
Bonaparte est nommé 1er Consul, Cambacérès et Lebrun sont nommés simples consuls. Sieyes qui a échoué se contente de la présidence du Sénat.
La nouvelle constitution concentre le pouvoir exécutif entre les mains du premier consul dont la fonction est de promulguer les lois, nommer les ministres, les juges, les hauts fonctionnaires, commander l'armée et décider de la politique nationale.