Campagne de 1809

La campagne de 1809



L'Angleterre une nouvelle fois essaye d’entraîner les pays européens dans une coalition contre la France. L'empire autrichien est le seul à y répondre favorablement. L'archiduc Charles d'Autriche dispose de 200 000 hommes et se dirige vers le Rhin, son frère l'archiduc Jean dispose lui de 100 000 hommes menaçant l'Italie. 


Napoléon organise une armée en Allemagne forte de 200 000 hommes. Le 10 avril l'archiduc Charles entre en Bavière, le 13 Napoléon quitte Paris, il ne mettra que cinq jours pour arriver sur le terrain des opérations.
L'archiduc Charles prend l'initiative de l'offensive et attaque le corps d'armée de Davout le 22 avril à Eckmühl. Le maréchal Davout repousse l'archiduc qui est obligé de se replier.


Le 23 avril 1809, les français arrivent devant Rastibonne. Napoléon est blessé au talon par une balle tirée des remparts de la ville. Il se fait soigner, refusant de quitter l'endroit, puis remonte à cheval sans bottes pour assister à la prise de la ville par le maréchal Lannes.


La route de Vienne est ouverte, le 13 mai la ville capitule et Napoléon peut y pénétrer, mais les autrichiens se sont replier en bon ordre de l'autre coté du Danube après avoir détruit les ponts.


Napoléon choisit l'île de Lobau, qui sépare le Danube en deux bras pour établir une tête de pont vers l'autre rive. Les soldats du génie construisent des pont qui permettent le 20 mai 1809 à Masséna d'occuper Aspern et à Lannes de rejoindre Essling.


Le 21 mai, l'Archiduc Charles, profitant qu'une partie seulement de l'armée française a traversée le Danube, déclencha l'offensive.
La bataille d'Essling est très pénible pour les français qui doivent se replier sur l'île de Lobau, les ponts ayant cédés sous la crue subite du fleuve. Cette bataille est considérée comme une victoire pour les autrichiens et une défaite provisoire pour les français.


Sur l'île Napoléon retrouve le Maréchal Lannes mourant, le chirurgien Larrey ayant du l'amputer des deux jambes. L'empereur perd un ami et un grand soldat.

Tous le mois de juin est consacré à consolider les positions sur l'île de Lobau, l'armée d'Italie commandée par Eugène de Beauharnais, victorieuse de l'archiduc Jean d'Autriche à Rapp le 14 juin rejoint l'armée d'Allemagne, Napoléon dispose de 190 000 hommes. L'archiduc Charles en dispose lui de 140 000 qu'il a regroupés dans la prairie de Wagram.


C'est le 6 juillet au matin que l'archiduc Charles déclanche l'offensive en attaquant l'aile gauche française commandée par Masséna et l'aile droite commandée par le maréchal Davout. Napoléon demande au général Macdonald d'attaquer au centre, soutenu par les 100 canons des généraux Lauriston et Drouot. En début d'après-midi l'armée autrichienne est coupée en deux, l'archiduc Charles abandonne le champ de bataille.


La bataille est gagnée, mais la victoire à coutée chère, de nombreux chefs sont morts dont le valeureux général Lasalle.  Cinq jour plus tard Napoléon bat à nouveau l'armée autrichienne à Znaïm. L'archiduc Charles propose un armistice que Napoléon accepte. Cette campagne de 1809 s'achève de façon moins convaincante que la campagne de 1807 et montre le début du déclin des troupes napoléoniennes et l'amélioration de celles de ses adversaires.